Les jeux vidéo prennent une toute autre saveur quand on les partage le temps d’une soirée.
Les jeux vidéo prennent une toute autre saveur quand on les partage le temps d’une soirée. Après de nombreuses heures de geekerie, uniquement dans le but de rédiger ce top évidemment, découvrez notre sélection des meilleurs jeux coopératifs :
Quand je pense que nous avions hésité à l’acheter avec des arguments bidons du style : "trop Diablo-like, on dirait qu’il y a trop de dialogues, blablabla…", je me mettrais une petite gifle si je m’entendais maintenant. Pourquoi ? Parce que Divinity : Original Sin est le jeu de rôle coopératif par excellence car il a été conçu en tant que tel. La personnalisation totale du personnage permet de créer une réelle synergie entre les joueurs, le gameplay au tour par tour est parfaitement adapté à la stratégie coopérative et, at least but not last, le scénario est évolutif en fonction des choix des joueurs. En cas de désaccord, ça se règle à coup de « pierre, feuille, ciseaux ». Ingénieux hein ? Alors aventurez-vous sans tarder dans cette histoire à couper le souffle et préparez-vous à des combats épiques !
« Chaton, tu veux bien m’aider à faire à manger ce soir ? », avant je gardais le silence face à cette demande, cette quête insurmontable. Et puis il y a eu Overcooked. Dynamique, voire sportif, ce jeu vous met dans la peau d’un cha…d’un chef cuistot qui a pour but de combler l’appétit d’un affreux monstre fait de spaghettis et de boulettes de viande. Dans un temps imparti on doit préparer et servir un maximum de plats, on commence facile avec des soupes, puis après on rigole moins avec des burgers, des pizzas, des fish’n’chips, etc… Et il faudra évidemment courir partout, découpez des oignons et bien gérer ses temps de cuisson au risque de mettre le feu à la cuisine... le tout en cherchant la symbiose avec son coéquipier. On finirait presque en PLS en bredouillant : « Tomate, Tomate, Poisson, AH ! VITE LA CASSEROLE ! ». Bref, maintenant quand j’entends la fameuse question, celle qui commence par un « Chaton » tout mielleux, je me lève, je prépare à manger et ça me paraît tellement plus simple.
Plongé dans la peau (ou plutôt dans les circuits imprimés) de deux robots mignons mais pas très malins, nous allons devoir braver une série de tests et d’énigmes orchestrée par une autre machine psychopathe. Ici, patience et réflexion sont de mise, il faut prendre son temps (du bon temps de préférence), s’amuser à faire des petits portails dans les murs, à les traverser et perdre notre conception même de l’espace. Mais il est inévitable qu’une fois ou dix vous vous retrouviez toujours au même point après trois heures de jeu. Car oui, les énigmes ne peuvent être résolues qu’à l’aide d’une bonne coopération de deux cerveaux compétents. Heureusement, je compte pour deux. Au résultat, le jeu promet une bonne dose de d’humour, des fous rires, du fumage de crâne et un gameplay unique, allez check moi ça !
Dans la lignée de Castle Crusher (que je recommande vivement en passant), le studio The Behemot explore à nouveau le terrain de la coopération avec ce jeu stratégique hilarant et barré. Chaque joueur est à la tête d’une petite bande de combattants improvisés qui, à l’aide d’une porte de frigo ou bien d’une peluche géante pour faire office de bouclier, vont devoir combattre des hordes d’ennemis farfelus de plus en plus coriaces. Le tour par tour prend ici tout son sens car le niveau de difficulté est élevé, chaque déplacement doit être mûrement réfléchi, la moindre erreur vous coûtera cher. Des dialogues à pleurer de rire, un gameplay innovant, un univers graphique unique et une bande-son énergétique, voilà la recette magique de The Behemot pour séduire les joueurs. Et ça marche ! Pit People est actuellement en phase de finalisation, mais rien que les 16% du jeu déjà disponible vous feront passer trois ou quatre excellentes soirées.
Chère Lara… Après ton périple sur une île habitée par une secte cheloue et après avoir déjoué les plans des Trinitaires à travers le monde, nous te retrouvions en Egypte le cœur empli de joie mais un brin nostalgique. Cela faisait un moment que nous pensions que les énigmes qui emplissaient ta vie n’avaient plus leurs places, que seule l’action comptait… Nous nous étions trompés, car avec le Temple d’Osiris tu nous as montré un chemin coopératif que nous ne soupçonnions pas, où l’action et la réflexion vont de pairs et que Lara Croft est bien synonyme de légende. Nous avons été ravis d’incarner tes compagnons, de vaincre les anciennes divinités à tes côtés, de résoudre des mystères anciens des heures durant et de faire un foot improvisé à l’aide de dynamite et d’une grosse boule en or. Tu nous manques Lara, bisous.
Le jeu signe le retour de Rayman, le doux héros sans bras et sans jambes de notre enfance, dans un gameplay bien différent des premiers opus. D’abord on est un peu sceptique : « Bon, c’est un run quoi… », et finalement on se laisse entraîner par sa jouabilité, son humour et surtout ses niveaux musicaux endiablés qui pousseront les joueurs à une synchronisation parfaite !
Si malgré tout vous restez encore sur votre faim, je conseille Borderlands pour les férus de FPS et l’indétrônable Diablo III qui reste ce qui ce fait de mieux en Hack’n’Slash. Pour des petites sauterie entre vers, tournez-vous vers Worms Battlegrounds.
Pour ma part, ce qui m’ouvre l’appétit c’est A Way Out, un jeu coop annoncé pour cette année, où les joueurs incarnent des petites frappes qui tentent de s’échapper de prison.
Après, si vous êtes plus de genre à vous mettre sur la gueule, je ne peux que vous orienter vers un bon gros Tekken ou l’indémodable SoulCalibur (l’indémodable c’est le II sur PS2, la vieillesse nous guette…). Plus de notre époque, on a le classique jeu de cartes Hearthstone ou encore le royal Clash Royale (avec son petit 2v2 qui fait du bien) qui vous permettent d’humilier votre adversaire en toute impunité, et ça c’est jouissif.
Cet article a été rédigé par :
Auteur, réalisateur et concepteur de jeux. Grégoire Clamart est un artiste pluridisciplinaire ayant un attrait pour la science-fiction, le fantastique et les jeux vidéos.